The Good German de Julien Bonenfant

Publié le par PY. & I. Gouiffes

5 décembre 1943.

 

Des trombes d’eau se déversaient sur le petit village breton de Pleuven. On entendait les bottes des boches dans les rues. Les habitants étaient calfeutrés chez eux. On aurait dit un village fantôme.

 

            Je faisais partie d’un petit groupe de résistants. Il y avait Raymond, Théophile et Pierre. Je retournais au camp de la forêt de Fouesnant pour rejoindre les autres. Je garai ma Citroën Traction noire à l’entrée de la forêt et m’enfonçai dans le sous-bois. Quand j’arrivai enfin à la clairière, le camp était désert. J’appelai, mais personne ne répondit. En m’approchant, je vis les trois corps de mes camarades étendus sur le sol. Ils avaient tous été tués d’une balle en plein cœur. Je crus d’abord que c’était les boches, mais je réalisai qu’alors ils auraient détruit le camp, or il était intact. Rien n’avait bougé, pas même tous les documents dans nos tentes. J’essayai de trouver un indice, mais rien. Sauf un petit papier où il était écrit :

 

 

26.10.10.40.18.28.14;5;8.10.6.10.26.4.10.36;2.40;6.2.26.32.

 

Si vous avez aimé le début de cette nouvelle, vous pourrez lire la suite dans le recueil de nouvelles...

Publié dans Nouvelles

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