La Mallette de cuir de Elian Limouzy

Un soir de décembre, Mademoiselle Eve Willson, une riche héritière, arriva à l’hôtel Sévigné à un kilomètre de Caen. Le réceptionniste l’accueillit et prit les bagages qu’il y avait dans la Rosalie pour les monter dans sa chambre. Elle insista pour garder sa besace et sa mallette de cuir. Elle prit place près de la cheminée. Adam, le serveur, se présenta et nota sa commande. La salle se remplit peu à peu. Abel arriva comme tous les soirs pour manger. Cet homme d’une cinquantaine d’années posa sa mallette et son chapeau usé sur la table. C’était un des premiers inspecteurs et le meilleur de la Normandie. A la fin de la soirée, Eve frissonna et se leva pour récupérer sa veste de fourrure à l’entrée de l’hôtel. A son retour, elle prit peur : sa mallette de cuir avait disparu ! Aussitôt, son regard se figea. Mademoiselle Willson alerta le gérant de l’hôtel qui passa de table en table pour interroger la clientèle assise. Il demanda à l’inspecteur Abel, présent au moment des faits, de prendre l’affaire en main. Abel accepta et interrogea Eve, les employés ainsi que les clients de l’hôtel pour essayer de trouver des indices. Cette mallette de cuir dérobée à Eve contenait un masque d’or que sa famille se transmettait de génération en génération. Eve ne s’en séparait jamais. A la fin du service, Eve alla se coucher. Pendant ce temps-là, Abel chercha des indices dans l’hôtel Sévigné, il ne laissa rien passer. Devant la porte de l’hôtel, il trouva un gant noir en cuir.

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